Recherche de facteurs prédictifs de réponses chez les patients avec un HSNCC

Le cancer de la tête et du cou désigne un groupe de cancers qui prennent naissance dans la sphère ORL. Ces cancers débutent généralement à partir des cellules épidermoïdes qui tapissent les surfaces et muqueuses humides de cette région du corps, comme celles de la bouche, du nez et de la gorge. Ils sont souvent appelés carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou (CETEC en français ou HNSCC en anglais). Le cancer de la tête et du cou est le 6ème cancer le plus fréquent dans le monde, en France, on compte 15000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, et environ 3800 décès chaque année.

Recherche de facteurs prédictifs de réponses chez les patients avec un HSNCC

L'objectif de l'étude est de rechercher un facteur prédictif de réponse à un traitement par ICI (inhibiteur de point de contrôle immunitaire) en première ligne thérapeutique en combinaison ou en monothérapie des patients porteurs d’un HNSCC localement avancé ou métastatique.

Le pembrolizumab (ICI (inhibiteur de point de contrôle immunitaire) anti PD-1) a obtenu une approbation en première intention en monothérapie ou en combinaison avec chimiothérapie en cas de CPS (combined positive score) ≥ 1 pour les patients porteurs d’HNSCC localement avancés ou métastatiques.

Cependant, le CPS n’est pas un bon facteur prédictif de réponse aux ICI. De plus, sur la base des analyses de sous-groupes, aucun facteur ne peut déterminer le meilleur choix entre monothérapie ou combinaison en première ligne.

De nombreuses études ont été menés pour chercher des facteurs prédictifs de réponse aux ICI pour les HSNCC se basant sur 5 groupes de facteur (exemple) : relatif aux caractéristiques tumorales (génomique), aux cellules immunitaires circulantes (rapport neutrophiles/lymphocytes ; Lymphocytes T regulateurs), aux analyses biologiques (cytokines), aux analyses radiologiques (TEP FDG) ou analyse du microbiome (salivaire).

L'équipe impliquée dans le projet travaille sur la mise en évidence d'un marqueur plus pertinent pour être prédictif de la réponse aux inhibiteur de chek-point et améliorer ainsi la prise en charge des patients. L'étude cible la présence du bio marqueur PD-1 sur les lymphocytes circulants (LTc) et sa saturation en cours de traitement, ainsi que l'étude des marqueurs de prolifération et d’activation des LTc

Le projet est porté par le Docteur Aurore VOZY, investigateur-coordonateur, service d'oncologie médicale, Hôpital Pitié Salpêtrière, APHP - INSERM UMS1135