Pourquoi j'ai rejoint VAINCRE LE CANCER
Par Michel OKS, Président Bénévole de VAINCRE LE CANCER

L’association VAINCRE LE CANCER a été créée en 1987 avec pour but exclusif la recherche scientifique et médicale contre le cancer.
J’ai rejoint VAINCRE LE CANCER en 2009 à la demande du Professeur Claude JASMIN, médecin, éminent cancérologue et chercheur reconnu internationalement, qui s’était spécialisé dans la recherche multidisciplinaire en matière de leucémies et de cancer.
Le Professeur Claude JASMIN voir son parcours sur ce lien a été un des premiers chercheurs à développer de nouveaux concepts thérapeutiques à partir d’un modèle de cancers et de leucémies, fondés sur l’existence de cellules souches primitives. Il a, en effet, été parmi les premiers à suggérer leurs rôles dans la genèse de certains cancers et leucémies et à mettre en évidence l’implication de leur écosystème, actuellement appelé micro-environnement tissulaire, dans la régulation de ces cellules souches. Il a ensuite attiré l’attention des pouvoirs publics sur l’importance des cellules souches dans le développement des cancers. Depuis, le nombre d’études sur ce thème croît de façon exponentielle et le microenvironnement devient une cible thérapeutique prometteuse.
Derrière le scientifique, il y avait aussi un grand humaniste qui prend soin des autres et quand il m’a demandé d’aider l’association à se développer pour financer des programmes de recherches des unités hospitalo-cliniques, j’ai tout de suite accepté.
J’ai vite réalisé que les financements publics ne peuvent permettre de réaliser les objectifs ambitieux affichés : malheureusement et c’est permanent, les unités de recherche INSERM, qui sont le fer de lance de la recherche académique en France, sont contraintes – au-delà de leur dotation légale – de chercher des solutions de financement alternatives, monter des projets soumis à des structures privées ou associatives, pour boucler leurs indispensables programmes de recherche, ce qui est extrêmement chronophage
C’est le sens que j’ai voulu donner à mon engagement, prendre sans compter de mon propre temps pour donner du temps aux médecins et chercheurs sursollicités de se concentrer sur l’essentiel de leur métiers :
- faire de la recherche pour mieux comprendre les mécanismes de survenue du cancer, des résistances et des rechutes, mettre au point de nouvelles thérapeutiques en utilisant les dernières avancées de la science
- soigner les patients et soulager leur famille et sauver toujours plus de vies toujours plus vite.
La recherche contre le cancer est un enjeu de société tellement essentiel, j’estime qu’on ne se focalise pas assez dessus, j‘ai l’impression parfois d’une fatalité, que le cancer est perçu comme faisant partie du quotidien, inéluctable, alors que c’est faux.
J’ai l’impression qu’on n’a pas assez conscience de 2 choses :
sa dangerosité et sa large diffusion dans la population. Qui n’a jamais entendu un de ses proches ou un collègue dire «moi je suis concerné, quelqu’un dans ma famille a eu un cancer.. » ? Les chiffres sont là pour le rappeler : 382.000 nouveaux cas de cancers en France en 2018 (source InCa) 204.000 hommes 177.000 femmes, 157.400 décès en 2018 dont 89.600 hommes et 67.800 femmes. C’est la première cause de mortalité en France. En terme de prévalence, en 2017, 3,8 millions de personnes en France vivent avec un cancer ou ont eu un diagnostic de cancer, ce chiffre est colossal.
des énormes progrès qui ont été faits ces dernières années et qui devraient encourager à redoubler d’efforts pour atteindre un objectif, celui que le cancer devienne une maladie, qui, si on n’arrive pas à la soigner totalement, soit une maladie dont on ne meurt plus, chronique, qui permette au patient de vivre le plus normalement possible. En terme de survie, par exemple, entre 2010 et 2018, on constate que le nombre de décès par cancer poursuit sa baisse (baisse de 0,7 % par an entre 2010 et 2018 chez la femme et baisse de 0,2 % chez l’homme). Derrière ces baisses, grappillées par point de pourcentage, ce sont des vies humaines sauvées et ça n’a pas de prix.
Ces progrès, on les doit en partie à des meilleures politiques de prévention, une amélioration du dépistage mais surtout et avant toute chose des progrès incroyables réalisés par la recherche contre le cancer et appliqués aux patients.
C’est grâce au développement des nouvelles thérapies ciblées, à l’arrivée de l’immunothérapie qui réveille notre système immunitaire rendu aveugle devant les cellules cancéreuses, grâce au développement des nouvelles techniques de séquençage génétique, que tous ces progrès sont rendus possibles.
D’où l’urgence d’agir et de maintenir les efforts, au risque sinon que la filière de recherche d’excellence en France ne se tarisse et ne soit plus compétitive et de dépendre des priorités d’autres acteurs de recherche dans d’autres pays, avec d’autres objectifs économiques, qui renchériront les coûts de traitement en France.
En tant que Président de VAINCRE LE CANCER, j’agis au quotidien pour maintenir une recherche de qualité en France et j’encourage tout le monde à agir, à sa façon, pour s’approprier et soutenir la lutte contre le cancer.
Au sein de VAINCRE LE CANCER, à titre d’exemple, nous finançons des unités de recherche extrêmement dynamique qui sont à la pointe de la recherche :
Nous finançons la plateforme CITHERA de thérapie cellulaire et génique des cancers. Pilotée par le Professeur Annelise BENNACEUR-GRISCELLI, qui vient d’aménager ses nouveaux laboratoires de grade pharmaceutique à Evry. Porté par l’Université Paris Saclay et l’INSERM la plateforme va développer une banque nationale de cellules souches pluripotentes pour développer la production de produits thérapeutiques de nouvelle génération (bio-médicaments) utilisables pour des thérapies cellulaires et géniques dans le domaine du traitement des cancers. C’est novateur et les coûts de développement sont extrêmement élevés (de plusieurs millions d’euros), la participation qui est pourtant demandée à VAINCRE LE CANCER pour boucler le financement d’équipements de recherche est de 300.000 €. découvrir ce programme ici
Nous finançons également des programmes centrés sur les patients tel que le programme de soins de de support et de bien-être du Professeur Jean Philippe SPANO, chef du service d’oncologie médicale de l’hôpital La Pitié Salpêtrière : ce projet a pour objectif d'accompagner et soutenir les patients hospitalisés ou en traitement dans le service d'oncologie médicale et à préserver, par des actions adaptées à chaque patient, le maintien de leurs investissements émotionnels et corporels. Ce programme, autour d’ateliers d’art-thérapie, ateliers de soins socio-esthétiques, activité sportive, relaxation, aidera les patients à :
- mieux appréhender les changements physiques liés à la maladie et aux traitements
- à apprendre comment vivre la maladie
- à améliorer le plus possible leur qualité de vie tout au long de leur traitement.
Le coût est de 100.000 € par an. découvrir ce programme ici
Aujourd’hui, mener ces projets ne peut dépendre du seul financement public, il faut impérativement compter sur la solidarité des françaises et français. les dons indispensables réalisés par les particuliers et entreprises qui ont conscience de la nécessité de soutenir la recherche contre le cancer en France.
C’est l’affaire de tous et je me bats, avec l’aide des membres d’honneurs, ambassadeurs, administrateurs l’équipe opérationnelle pour faire connaître ces programmes d’avenir, collecter des dons indispensables et ainsi permettre à ces programmes de se déployer.
Depuis le début de cette année, nous vivons c’est vrai une période complexe et les efforts et financements ont été massivement orientés vers la lutte contre le covid-19. C’est légitime et il ne faut pas que cette pandémie affecte toute la population et désorganise la vie économique et sociétale. Mais il ne faut pas non plus oublier la lutte contre le cancer tout aussi vitale et prioritaire.
Des retards de diagnostics, des prises en charge tardives, à un degré plus avancé de la maladie, peuvent avoir d’énormes conséquences pour les patients en terme de survie.
D’autre part, il ne faut pas relâcher les efforts dans la recherche contre le cancer au risque d’effacer une partie non négligeable des progrès réalisés ces dernières années.
C’est pourquoi je m’engage auprès de VAINCRE LE CANCER, pour lui permettre de se développer et réaliser ses missions, aider la recherche contre le cancer, qui dépende nous tous.
Je vous invite à soutenir nos programmes en faisant un don pour pour VAINCRE LE CANCER
Michel OKS
Président bénévole VAINCRE LE CANCER -NRB